Le président chilien Gabriel Boric a annoncé, le dimanche 1er juin, la suspension des relations diplomatiques avec ‘Israël’ et une série de mesures économiques drastiques en réponse aux « violations systématiques du droit international », ont rapporté les médias israéliens.
Cette décision fait suite au rappel des attachés militaires, de défense et aériens de l’ambassade chilienne à Tel Aviv, une mesure coordonnée avec le ministère de la Défense face à « la situation humanitaire gravissime que vit aujourd’hui la population palestinienne dans la bande de Gaza, produit de l’offensive militaire disproportionnée et indiscriminée de l’armée israélienne ».
Parmi les mesures, l’exécutif a parrainé et accéléré un projet de loi interdisant l' »importation de produits fabriqués dans les colonies illégales », affirmant que leur commercialisation finance l' »occupation ».
Il a également qualifié de « génocidaire » le gouvernement de Netanyahu. Plus de 54.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants ont été par les bombardements israéliens depuis le 7 octobre 2023.
Le Chili a également soutenu la décision de l’Espagne d’imposer un embargo sur les armes à ‘Israël’, rejoignant la pression internationale. « Nous ne pouvons pas continuer à financer la mort d’enfants », a-t-il affirmé.
Boric a par ailleurs ordonné au ministère de la Défense de réduire la dépendance du pays à l’industrie militaire israélienne en cherchant des alternatives sur d’autres marchés.