La réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, qui s’est tenue le mardi 15 juillet à Bruxelles, s’est conclue sans qu’aucune mesure contraignante ne soit adoptée à l’encontre d’Israël qui poursuit sa guerre génocidaires contre Gaza.
Ces dernières semaines, des pays comme l’Espagne, l’Irlande ou encore la Belgique ont multiplié les critiques, appelant à des sanctions économiques, à un gel des relations commerciales ou à la suspension de l’accord d’association UE-‘Israël’. Mais ces propositions n’ont pas recueilli l’unanimité nécessaire au sein des 27 États membres.
Selon plusieurs sources diplomatiques, les ministres ont évoqué un éventail de mesures allant d’un appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à des sanctions ciblées.
La France a quant à elle insisté sur la nécessité de sanctions contre « l’expansion de la colonisation » en Cisjordanie occupée.
Toutefois, les divergences persistantes entre les pays d’Europe de l’Ouest, plus critiques envers ‘Israël’, et ceux d’Europe centrale et orientale, plus favorables, ont empêché tout consensus.
Des diplomates ont évoqué un « soutien de principe » à une position commune, sans qu’aucune décision concrète ne soit prise.
L’Allemagne, la République tchèque, la Hongrie et plusieurs autres pays ont notamment fait barrage à toute résolution contraignante.
Rappelons que près de 57.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont tombés en martyre depuis octobre 2023, début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza.