Le député Hassan Fadlallah, membre du bloc « Loyauté à la Résistance » au parlement libanais, a nié toute implication du Hezbollah dans l’affaire de contrebande d’or via l’aéroport international de Beyrouth.
Lors d’une conférence de presse ce mercredi, il a appelé les autorités officielles à « annoncer les détails de cette affaire au public ».
Fadlallah a réitérée « l’engagement du Hezbollah en matière de sécurité aéroportuaire, l’application des lois à tous et la fourniture d’un environnement sûr pour cette installation vitale ».
Il a rappelé que « le Hezbollah a contribué de manière significative à aider les agences de sécurité officielles à mener à bien la mission de maintien de la sécurité à l’aéroport international de Beyrouth ».
Le député du Hezbollah a en outre déclaré que « l’agression israélienne contre le Liban se poursuivait avec le soutien des États-Unis ». Et d’accuser l’administration américaine de « contribuer de manière significative à empêcher la reconstruction de ce qui a été détruit par l’ennemi israélien » lors de la récente guerre contre le Liban.
Fadlallah a expliqué que « l’entité qui a causé les tragédies du peuple libanais était l’entité israélienne lors de la récente agression, et elle continue de provoquer ces tragédies au vu et au su du comité de cinq membres. » En allusion au Comité de supervision du cessez-le-feu parainné par les Etats-Unis et la France. Plus de 3000 violations ont été recensées officiellement, depuis l’entrée en vigueur de la trêve fin novembre 2024.
« L’État libanais est directement concerné par le dossier de la reconstruction et par sa mise à l’ordre du jour du Sommet arabe », a-t-il assuré.
Indiquant que le Hezbollah, « né de la souffrance du peuple libanais, a consenti des sacrifices pour défendre sa patrie et ceux qui sont opprimés par la politique américaine », il a souligné que « la popularité du Hezbollah grandit », et qu’il demeure « un modèle pionnier en matière d’action politique ».