Le nombre de journalistes tués dans le génocide perpétré par Israël à Gaza est passé à 226, après le meurtre d’Ahmed Qalja, caméraman pour Al Araby TV. Il a été blessé jeudi lors d’une frappe aérienne israélienne sur une tente des médias près de l’hôpital baptiste de la ville de Gaza et a succombé à ses blessures vendredi.
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a condamné ce meurtre. Il a déclaré qu’Israël vise délibérément les journalistes palestiniens et a appelé les syndicats internationaux de la presse à prendre des mesures urgentes.
Jeudi, des avions de combat israéliens ont bombardé une tente utilisée par des journalistes couvrant le génocide. L’attaque a tué trois journalistes :
Samir Al-Rifai, de l’agence de presse Shams
Ismail Baddah, photographe pour Palestine Today TV
Suleiman Hani Hajaj, également journaliste local
Ahmed Qalja et Emad Daloul, correspondant pour Palestine Today, ont été grièvement blessés. Qalja est décédé aujourd’hui. Daloul est toujours dans un état critique.
Le Service de presse tient Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne pour seuls responsables du meurtre des journalistes. Il accuse ces nations de complicité dans le génocide en cours à Gaza.
Jeudi, plus de 130 médias internationaux et organisations de défense de la liberté de la presse ont exigé qu’Israël autorise les reporters étrangers à entrer sans restriction à Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël interdit aux journalistes internationaux d’entrer à Gaza. “C’est sans précédent dans l’histoire moderne des conflits armés”, ont déclaré dans une lettre cosignée par Reporters sans frontières, le Comité pour la protection des journalistes et les rédacteurs en chef de l’AFP, d’AP et de Haaretz.
Les signataires ont déclaré que les journalistes locaux à Gaza sont “les mieux placés pour rapporter la vérité”, mais qu’ils sont confrontés à des menaces constantes, à la faim, au déplacement et à la mort.
Depuis octobre, le génocide perpétré par Israël a tué plus de 54 000 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants. Plus de 125 000 personnes ont été blessées et la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés. Des quartiers entiers sont en ruines, avec des destructions comparables aux pires guerres de l’ère moderne.
Sources : Quds News Network, le 6 juin 2025 ; Traduit par Spirit of Free Speech