L’Iran a vivement critiqué les États-Unis pour leur dernière série de sanctions illégales et unilatérales, qualifiant ces mesures coercitives de « signe supplémentaire de l’hostilité profonde et durable de Washington envers le peuple iranien ».
Dans un communiqué publié, le samedi 7 juin, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a condamné ces mesures coercitives, annoncées par le département du Trésor américain visant des dizaines d’individus et d’entreprises que Washington accuse d’être liés aux secteurs commercial et bancaire de la République islamique.
Baghaï a dénoncé cette décision, qu’il a qualifiée de politiquement motivée et sans fondement, d’illégale et de violation des normes juridiques internationales.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que ces sanctions s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne plus large et ratée de coercition économique, visant à exercer la prétendue « pression maximale » des États-Unis contre l’Iran.
« Ces sanctions sont non seulement illégales et contraires au droit international, mais elles constituent également une nouvelle preuve de l’hostilité profonde et persistante de l’administration au pouvoir aux États-Unis envers la nation iranienne », a-t-il noté.
Et d’ajouter : « ces mesures visaient à accroître la pression sur les citoyens iraniens ordinaires en les privant de leurs droits humains fondamentaux et de leurs opportunités économiques ».
« De tels actes ne feront que renforcer la détermination du peuple iranien à défendre ses droits légitimes et ses intérêts nationaux face aux exigences excessives des États-Unis », a indiqué M. Baghaï.
Ces sanctions ont été mises en place malgré les pourparlers indirects en cours entre les États-Unis et l’Iran, menés sous la médiation d’Oman depuis avril.
La République islamique d’Iran a toujours affirmé que ces pourparlers devaient aboutir à une levée concrète et effective des sanctions illégales.
Les responsables iraniens ont souligné qu’ils continueraient à utiliser diverses alternatives pour contourner les sanctions si Washington choisissait de maintenir, et même d’intensifier ses mesures coercitives au lieu de recourir à la négociation.