Les autorités palestiniennes ont accusé, le dimanche 6 juillet, un cabinet de conseil américain et un groupe d’aide soutenu par ‘Israël’ de comploter pour déplacer de force les habitants palestiniens de la Bande de Gaza assiégée, sous couvert d’aide humanitaire.
Selon le Financial Times, le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) a élaboré un modèle financier pour un projet secret baptisé « Aurora », qui vise à déplacer plus d’un demi-million de Palestiniens hors de la Bande de Gaza, en proposant des « forfaits de déplacement » financés par des entités étrangères.
Le quotidien britannique précise que la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), créée avec le soutien des États-Unis et d’Israël, est la façade exécutive du projet.
Bien que la GHF se targue de faire du travail humanitaire, ses activités ont entraîné la mort de 751 civils palestiniens, blessé 4 931 autres personnes et fait 39 disparus, depuis le 27 mai.
Plus de 130 organisations humanitaires internationales ont refusé de coopérer avec la GHF, l’accusant de servir de couverture aux objectifs militaires israéliens.
Le journal britannique a révélé que le BCG bénéficiait d’un financement et d’un soutien secrets de la part de sociétés de sécurité privées américaines.
Selon le Financial Times, le BCG a été engagé à l’origine par Orbis, une société de sécurité de la région de Washington, pour participer à une étude de faisabilité d’une nouvelle opération d’aide.
Orbis préparait l’étude pour le compte de l’Institut Tachlith, un groupe de réflexion israélien.
« Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces plans dangereux visant à la liquidation de la cause palestinienne », a déclaré le bureau des médias du gouvernement de Gaza dans un communiqué.
Et d’ajouter : « Malgré tous les crimes de guerre, la famine, le génocide et les déplacements, notre grand peuple demeure enraciné dans sa terre et ne renoncera pas à ses droits inaliénables tant que l’occupation israélienne de toutes les terres palestiniennes n’aura pas pris fin ».
Au mépris des appels internationaux à un cessez-le-feu, ‘Israël’ poursuit sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza, tuant plus de 57 400 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, depuis le mois d’octobre 2023.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la Bande de Gaza.
‘Israël’ est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ), en raison de la guerre qu’il mène contre l’enclave palestinienne assiégée.
Source: Avec Anadolu