Le Hezbollah a affirmé que les quarante et une années passées par le militant Georges Abdallah dans les prisons françaises constituent une condamnation claire de l’État de droit, de la justice, des libertés et de la protection des droits humains, et démontrent le manque d’intégrité et d’impartialité.
Le Hezbollah a déclaré que la grave injustice subie par l’honorable résistant Georges Abdallah, et son maintien en détention malgré l’expiration de sa peine, resteront une tache sur le système judiciaire et politique français. Cette injustice humanitaire et juridique révèle que les normes de démocratie et de préservation des libertés en France sont tout simplement injustifiées, s’écartant de toute logique de justice et de rectitude politique, et adhérant aveuglément aux caprices et aux désirs dictés par les intérêts de Washington et de Tel-Aviv.
Alors que le Hezbollah félicite ce héros de la résistance pour cette prestigieuse médaille, décernée pour sa ténacité, sa force d’âme et son attachement à ses principes de défense de la justice et de soutien aux opprimés, principes qu’il n’a jamais abandonnés tout au long de sa captivité, nous le voyons aujourd’hui comme un symbole de chaque prisonnier, combattant, résistant et personne honorable qui a porté haut l’étendard de la fierté et de la dignité face aux tyrans, ainsi que de la défense de l’humanité, de ses droits, de sa terre et de ses principes.
Aujourd’hui, la justice française ayant reconnu le droit de libérer ce grand résistant arabe et international, le Hezbollah espère que cette décision suivra son cours naturel vers une application immédiate et ne sera pas annulée par des calculs politiques français étriqués ni par une nouvelle soumission aux pressions sionistes et américaines qui ont jusqu’alors empêché sa libération. Ce qui constitue une calomnie à son encontre, une injustice et une haine envers tous les résistants et militants du monde, que Georges Abdallah représente.
Rappelons que la cour d’appel de Paris a ordonné, le jeudi 17 juillet, la remise en liberté le 25 juillet de Georges Ibrahim Abdallah, « sous condition de quitter le territoire national et n’y plus paraître ».
Les États-Unis et ‘Israël s’étaient vigoureusement opposés à chacune des demandes de libération déposées par Georges Abdallah.