Bloomberg a commenté les allégations de CNN selon laquelle « les responsables américains ont reçu de nouveaux renseignements indiquant qu’Israël se prépare à lancer une attaque potentielle contre les installations nucléaires iraniennes », dans le cadre de négociations nucléaires entre l’administration Trump et Téhéran.
Bloomberg a estimé : « Il n’y a aucune raison de croire qu’une attaque est imminente. Il y a plutôt lieu de soupçonner qu’il s’agit d’une fuite américaine visant à faire pression sur l’Iran, étant donné que ses dirigeants ont commencé à remettre en question publiquement le succès des négociations ». Parallélement, « les craintes croissantes que Netanyahu puisse recourir à une action militaire ont fait grimper les prix du pétrole ».
La pression internationale sur « Israël » s’accroît
Bloomberg a rapporté « qu’un consensus international émerge selon lequel la guerre d’Israël contre le Hamas, ses attaques contre Gaza et la rétention de l’aide doivent cesser ».
Dans ce contexte, l’agence a noté que « les condamnations conjointes des alliés, dont le Royaume-Uni, la France et le Canada, visent à faire pression sur Israël ».
Des condamnations encore plus menaçantes de la part de pays comme l’Espagne, s’exprimant au nom de l’Union européenne, « cherchent à forcer le Premier ministre Benjamin Netanyahu à négocier la fin des combats et à apporter une aide aux deux millions d’habitants de la bande de Gaza, dans un contexte de rapports de l’ONU faisant état d’une famine imminente », selon Bloomberg.
Dans une déclaration frappante, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré que « la nouvelle opération militaire israélienne annoncée par Netanyahu n’a d’autre sens que de transformer Gaza en cimetière », ajoutant « c’est quelque chose que la communauté internationale ne peut pas permettre ».
Déception interne envers Netanyahu
Par ailleurs, « la déception envers Netanyahu grandit en Israël, avec des accusations politiques intérieures accusant Netanyahu, son gouvernement et l’armée de commettre des crimes de guerre, tandis qu’une majorité d’entre eux souhaitent que le retour des prisonniers ait la priorité sur la poursuite de la guerre ».
Cependant, Netanyahu et ses ministres insistent sur le fait qu’ils ne sont pas « affectés par ces pressions et insistent sur le fait qu’ils continueront à poursuivre leurs objectifs, qui incluent le désarmement du Hamas, l’exil de ses dirigeants, le retour des prisonniers et la garantie d’un avenir dans lequel la bande de Gaza ne représente aucune menace ».
Concernant les efforts diplomatiques, « les négociations pour le retour des prisonniers restants sont au point mort », tandis « qu’Israël insiste sur le fait que la pression militaire conduira soit à un accord, soit à la défaite du Hamas », selon Bloomberg.
En revanche, « les États-Unis veulent que la guerre cesse, mais n’ont pas demandé publiquement à Israël d’arrêter sa guerre contre la bande de Gaza ». Pour le moment, « il n’y a aucune raison de croire qu’Israël s’arrêtera », selon Bloomberg.
Source: Médias