Le président US Donald Trump aurait reporté sa décision concernant d’éventuelles frappes américaines contre l’Iran, sous prétexte de créer « une nouvelle Libye » en cas de chute du pouvoir en Iran, a rapporté le New York Post jeudi 19 juin.
Des sources proches de l’administration US ont révélé les craintes présidentielles au quotidien new-yorkais.
« Trump ne veut pas que cela se transforme en Libye », a-t-on confié de mêmes sources.
Trump a exprimé en privé ses inquiétudes sur une déstabilisation iranienne, établissant des parallèles avec les situations en Afghanistan et en Irak.
Ces révélations sont intervenues après des menaces iraniennes de frapper les intérêts US dans la région, en cas d’implication US.
Les USA avait menacé de mener des frappes contre les installations nucléaires de Fordo et Natanz avec des « perceuses de bunker ».
Jeudi, la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a déclaré que Trump décidera de son implication directe dans l’opération militaire israélienne en Iran « dans les deux prochaines semaines ».
Elle a ajouté que le président US envisage également « une possibilité substantielle de négociations qui pourraient avoir lieu avec l’Iran dans un avenir proche ».
Leavitt a prétendu que « la priorité absolue du président consiste à empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire ».
La chef des renseignements écartée des discussions sur l’Iran
Rappelons que la directrice du renseignement national des États-Unis, Tulsi Gabbard, a exprimé des inquiétudes sur une éventuelle frappe préventive contre l’Iran, jugeant la situation préoccupante.
Mme Gabbard a critiqué, dans une vidéo, les « fauteurs de guerre » et les élites qui attisent les tensions, des propos jugés embarrassants pour l’administration Trump.
Trump a réagi en écartant Mme Gabbard des discussions concernant l’Iran.
Il a minimisé l’évaluation du renseignement américain sur l’Iran, se rangeant du côté d’Israël et considérant les propos de Gabbard comme une tentative d’influencer sa politique.